Tu as sûrement déjà connu cette sensation étrange. Tu repères un pantalon large, fluide, élégant : il incarne tout ce que tu recherches. Une coupe confortable, une allure minimaliste, un tissu qui tombe bien. Tu l’imagines déjà porté avec ta chemise préférée, ce look effortless mais soigné.
Mais au moment de l’essayage, tout s’effondre. La taille flotte, l’entrejambe tombe trop bas, le tissu s’accumule aux chevilles, ta silhouette disparaît sous la matière. Ce n’est plus un vêtement, c’est un déguisement.
Un sentiment familier s’invite alors : celui d’être invisible aux yeux des marques.
Taille unique : un concept universel… ou une norme déguisée ?
La « taille unique » se présente comme une solution simple, pratique, supposément adaptée à toutes. Pourtant, ce concept repose sur une illusion.
En réalité, la majorité des vêtements en taille unique sont pensés pour une silhouette standardisée, mesurant entre 1,65 m et 1,75 m. Ces coupes prennent pour référence des proportions longilignes, loin d’être représentatives de la diversité des morphologies féminines.
Concrètement, cela signifie : Une longueur de jambe standard, une hauteur de taille dite « moyenne », un volume adapté à un corps « moyen »… selon une norme implicite.
Les femmes petites en première ligne de l’exclusion
Lorsque tu mesures entre 1,45 m et 1,60 m, les défauts de la taille unique sautent aux yeux (et au corps) : Les ourlets traînent au sol, la taille tombe trop bas sur les hanches, les manches cachent entièrement les mains, les cols tombent mal, comme des décolletés ratés, la coupe générale noie ta silhouette.
Face à cela, deux options s’offrent à toi : faire des retouches coûteuses ou porter un vêtement qui ne te met pas en valeur.
Dans tous les cas, le message est clair : ce vêtement n’a pas été pensé pour toi.
Une exclusion silencieuse… mais profondément ressentie
Ce n’est pas uniquement une question de coupe. C’est aussi une question de perception de soi. Car quand aucun vêtement ne semble « tomber juste », tu peux finir par croire que c’est ton corps qui ne convient pas. Que c’est toi le problème.
Cette expérience génère bien plus qu’une simple frustration. Elle alimente un sentiment d’injustice, une perte de confiance en soi, une impression d’être “trop” ou “pas assez”.
En réalité, le problème ne vient pas de toi, mais d’un système textile qui ignore ta réalité.
La logique économique derrière la taille unique : une optimisation… qui oublie des femmes
Derrière le choix de produire des vêtements en taille unique se cache une stratégie bien rodée : l’optimisation des coûts.
Pour beaucoup de marques, notamment dans la fast fashion ou parmi les jeunes labels avec peu de moyens, la taille unique semble être la solution miracle. Elle permet de réduire considérablement les dépenses à plusieurs niveaux :
Moins de tailles à produire
Produire un seul gabarit permet de limiter les prototypes, de réduire les coûts de patronage, et de simplifier la coupe en atelier.
Moins de stock à gérer
Un seul modèle = moins de références, moins de codes produits, une logistique plus fluide.
Moins de risques d’invendus
En ne produisant qu’une seule taille “moyenne”, les marques évitent le surstock dans les tailles extrêmes (souvent moins vendues).
Des coûts logistiques allégés
Moins de tailles signifie aussi moins de complexité dans les étiquetages, les retours, les échanges… et donc moins de frais.
En apparence, ce système semble rentable et “malin” pour les marques. Mais ce qu’il économise en argent, il le perd en valeur humaine et en pertinence produit. Car à force de lisser les corps, d’uniformiser les coupes et de prétendre que tout le monde peut porter la même chose, les marques passent à côté d’un enjeu fondamental : la fidélité de leurs clientes.
En réalité, ce sont les marques qui prennent le temps de penser à chaque morphologie, qui construisent une vraie relation de confiance avec leurs clientes. Elles créent moins de frustration, plus d’attachement, et donc… plus de ventes durables.
En 2025, il est temps de changer de paradigme. L’inclusivité, ce n’est pas une option. C’est une exigence éthique, esthétique, et stratégique.
Quelles solutions pour inclure les femmes petites ?
Chez Maison Yuna, nous avons fait un autre choix. Plutôt que de suivre les raccourcis de la taille unique, nous avons décidé de penser les vêtements dès le départ pour les femmes petites. Voici comment :
Concevoir des coupes dédiées
Au lieu de simplement raccourcir un patron standard, nous adaptons la hauteur de taille, les volumes, et les longueurs pour qu’ils correspondent vraiment à ta morphologie.
Travailler les matières avec exigence
Nous choisissons des tissus au tombé fluide, capables de s’adapter au corps sans l’écraser ni le déformer.
Proposer plusieurs longueurs
Comme le font certaines marques de denim, nous croyons au même modèle décliné en plusieurs longueurs (Petite / Standard / Longue). C’est simple, mais terriblement efficace.
Offrir un vrai guide morphologique
Pas un tableau S/M/L impersonnel. Un guide visuel clair, illustré, où tu peux te repérer selon ta taille réelle et ta silhouette (A, X, H, O…). —
Refuser la taille unique, c’est exiger le respect
Ce n’est pas seulement une question de mode. C’est un choix de société.
Refuser la taille unique, c’est exiger une mode plus humaine, plus douce, plus précise. Une mode qui ne te demande pas de t’adapter, mais qui s’adapte à toi. Une mode qui t’accueille telle que tu es, avec élégance et sans compromis.
Maison Yuna : pas de taille unique, pas de raccourcis
Chez Maison Yuna, nous avons pris une décision claire : Aucun modèle en taille unique, aucune coupe standardisée raccourcie à la va-vite, aucun compromis sur la justesse.
Parce que tu n’es pas “trop petite”. Tu es complète, puissante, visible. Et tu mérites un pantalon qui le reflète pleinement.
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